Cicatrice mammaire: les nouvelles façons de les traiter

Vous avez peur que votre cicatrice mammaire ne parte jamais ? Vous avez tort de vous lamenter pour cela. Comme on dit, à tout problème, il y a une solution. Les cicatrices mammaires sont souvent inévitables en fonction de la raison qui les a causées. Ce peut être issu d’une intervention chirurgicale à l’insu d’un cancer de sein, d’une réduction mammaire qui n’a pas réussi ou bien d’un accident ou d’une maladie. Pour vous aider, voici les nouvelles façons de traiter votre cicatrice mammaire. 

1. Un test prédictif

Qu’importe l’opération que vous devez obligatoirement faire, il existe toujours des moyens d’éviter les cicatrices ? Eh oui, pour vous prévenir des effets inesthétiques des cicatrices mammaires, limitez les risques. Désormais, la prise en charge de la correction de cicatrice mammaire se fait avant et pendant l’intervention. 

Pour cela, vous devez faire un test prédictif du nom de Bilhi Skin Keloid. Ce test consiste à savoir à combien vous pourrez développer une cicatrice. Il a été inventé par le Pr Alain Dessein qui est un biologiste généticien à l’Institut Pasteur. Afin de pouvoir aider les patients qui doivent passer une intervention chirurgicale au niveau de leurs poitrines pour certaines raisons (cancer, maladies, accident, réduction mammaire), ce scientifique a mis en place un test permettant d’évaluer la prédisposition génétique du patient à développer une cicatrice chéloïde. 

Pour le réaliser, on ne prélèvera que votre salive. Et si les résultats sont positifs, cela signifie que votre praticien peut vous faire un traitement post opératoire qui consiste en une injection de toxine botulique qui freinera l’activité cellulaire et de corticoïdes afin de limiter le rebond cicatriciel. À noter que le test coûte environ 200 € à 300 €. 

2. Des fils résorbables ou le laser postopératoire

Vous pouvez également prévoir l’utilisation de fils de suture plus fins qui limiteront l’apparition d’une marque. Ce sont des fils qui ont une meilleure tolérance cutanée, car en son contact, la peau produit moins de fibroblastes. 

Vous avez aussi le choix de recourir au laser postopératoire. C’est la meilleure arme pour éviter la cicatrice, quelle que soit l’intervention à faire. Mais cette technique ne sera utilisée qu’après l’opération, plus précisément pendant que le patient est au bloc et sous anesthésie générale. 

Le laser, ici, aura pour fonction principale de freiner l’activité excessive des fibroblastes et de favoriser la reconstruction des tissus pour que les cicatrices soient plus discrètes, et ce, même sur les peaux fragiles.

3. L’application de silicone

 L’application de silicone figure parmi les techniques de traitement de cicatrices les plus connues actuellement. Cette intervention ne peut avoir lieu que seulement si les cicatrices apparaissent. Ici, elle aura pour fonction d’améliorer le côté esthétique des cicatrices. À titre d’information, la silicone a des propriétés hydratantes et anti-inflammatoires.  

Si votre cicatrice est plus récente, entre 12 et 18 mois, la pose de silicone sur cette partie peut efficacement changer son aspect extérieur et calmer vos douleurs et tiraillements. Contrairement à ce que bon nombre de personnes pensent, l’application de silicone ne consiste pas en la pose d’objets solides, mais plutôt de crème, de pommade, de patch ou encore de bandes auto-adhésives sur la partie à traiter.